Les Documents Thionvillois
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1. La foire de Thionville à travers les siècles Thionville, 1987, 22 pages, épuisé |
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2. Le siège de Thionville : journal d’un bourgeois 13 août – 25 novembre 1870 Thionville, 1988, 28 pages, épuisé |
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3. Avec le Club des Jacobins, la Révolution au quotidien Grâce à cet ouvrage, vous allez pénétrer la pensée des jacobins qui sont porteur des idées des philosophes des Lumières. Ils ont foi en la Révolution pour atteindre la liberté, l’égalité, la fraternité. Ils défendent la propriété privée mais agissent contre la misère; ils militent contre le fanatisme religieux mais ne sont pas incroyants, etc… Ce qui fait surtout la force des jacobins, c’est leur pratique politique et à cet égard la vie du club thionvillois est éloquente. En quelques pages, vous allez découvrir l’univers secret des Jacobins. |
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4-5. La Révolution à Thionville : actes du colloque du 22 avril 1990 Thionville, 1990, 98 pages, épuisé |
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6-7. Le château de Volkrange et ses châtelains |
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8. La libération de Thionville : septembre-décembre 1944 (1994) Thionville, 1994, 40 pages, épuisé |
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9. Un siècle de cinéma à Thionville (1995) |
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10. Histoire des fortifications de Thionville |
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11. Affiche touristique Thionville 1921 Thionville, 2002, 6 euros |
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12. Thionville dans la Grande Guerre 1914-1918 Cet ouvrage relate une période de l’histoire thionvilloise encore méconnue de nos concitoyens qui est celle de la Première Guerre Mondiale, et plus particulièrement de la vie au quotidien en temps de guerre : rationnement, réquisition, censure de la presse, mobilisation, etc. |
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13-14. Histoire de la communauté juive Cet ouvrage tente de manière exhaustive de dresser l’histoire de la communauté juive thionvilloise et ce de l’Antiquité jusqu’à nos jours, en relatant les événements majeurs et historiques qui ont frappé cette dernière. |
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15. Les ponts-écluses de Thionville Publication qui relate l’histoire de l’édification de ces bâtiments par Cormontaigne dont Thionville s’enorgueillit de posséder depuis le 18ème siècle. |
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16. Thionville, le retour à la France 1918-1925 |
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17. Eglise Saint-Maximin 250ème anniversaire 1760-2010 |
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18. A la recherche d’un grand-père que je n’ai pas connu. Léonard Leick, un Thionvillois mort pour la France (1880-1915) |
19. Tout pour la musique
Thionville, 52 pages, 2017, 8 euros
Pour revenir dans le monde profane, un autre édifice va bien sûr être au cœur de la vie musicale de la ville : le kiosque à musique. Les sociétés musicales, dont la première voit le jour en 1861, composées d’amateurs, vont être « concurrencées » par les musiques militaires des régiments allemands ou français qui ont stationné dans cette ville de garnison. Chacune rivalisera d’adresse pour satisfaire les oreilles les plus aguerries.
Ces groupes musicaux vont aussi côtoyer au cours du XXe siècle de nombreuses chorales. Soulignons que dans la première moitié du siècle ces dernières, exclusivement confessionnelles, étaient chargées de chanter des chants religieux. Il faudra donc attendre l’après-guerre pour voir apparaître des chorales profanes ouvertes à un répertoire plus éclectique.
A côté des musiques militaires, il ne faut pas oublier de mentionner l’existence de la musique des sapeurs-pompiers qui, à quelques années près, n’est pas loin de fêter son centenaire puisque cette dernière a vu le jour en 1920. Cette formation qui est aujourd’hui de toutes les manifestations nationales (14 juillet, 11 novembre, fête de la musique) a connu son heure de gloire en obtenant le titre de « Musique principale des pompiers de France ».
Mais n’oublions pas que tous ces musiciens et chanteurs ont appris leur art en passant par des conservatoires comme celui de Thionville qui est passé d’une petite école de musique à un établissement moderne où les élèves peuvent évoluer dans un bâtiment moderne entouré d’un sérieux corps professoral. Preuve de la qualité de l’enseignement délivré, le conservatoire de Thionville s’est vu élever au rang de « conservatoire à rayonnement communal ».
Mais que seraient ces artistes en herbe sans instruments et partitions. C’est là qu’interviennent les commerçants locaux qui vont avoir la lourde tâche de fournir cette clientèle exigeante. D’autres marchands, par contre, participeront simplement à la diffusion de la musique en vendant des disques et des radios. D’ailleurs dans ce domaine, certains franchiront le pas en les fabriquant eux-mêmes comme Jean Chillès qui créera sa propre marque « Melodia ».
L’apprentissage de la musique peut conduire au succès mais encore faut-il avoir du talent. Néanmoins nombreux sont les enfants natifs de Thionville qui ont su tout de même faire de leur vie une partition sans anicroche. Parmi ces artistes de renom citons le compositeur Joseph de Boismortier et plus près de nous le chef-d’orchestre Ernest Bour, Sophie Huriaux dite « La Grande Sophie » et bien d’autres artistes.