Forêt de Beuvange-sous-Saint-Michel : coupe d'arbres

Les promeneurs qui fréquentent la forêt située au nord de Beuvange-sous-Saint-Michel connaissent bien les beaux hêtres qui peuplent le site dit du Saint-Michel. Toutefois, la forêt évolue, vit, grandit et vieillit aussi.

Ainsi, des coupes de certains arbres interviendront prochainement et s’avèrent nécessaires pour plusieurs raisons :

• le dépérissement de vieux hêtres de dimensions importantes et ce, notamment sur le versant Sud. Ce dépérissement s’explique par l’impact direct du changement climatique. En effet, les canicules, et surtout les sécheresses à répétition des dernières années ont entraîné une mort lente des arbres les plus fragiles et les moins adaptés à ce phénomène. La plupart de ces hêtres dépérissants ou déjà morts se trouvent en surplomb ou à proximité des sentiers d’accès aux vestiges de l’ermitage du Mont-Saint-Michel. Aussi, il apparaît nécessaire de mettre ces arbres au sol afin d’éviter toute chute de ceux-ci ou même d’une branche sur des promeneurs, coureurs, etc.
• un passage en coupe tient au fait que la lisière Sud de la forêt empiète de plus en plus sur la propriété agricole attenante. Pour accéder à la lumière, de nombreux arbres ont orienté leur croissance en direction du champ et empiètent ainsi de manière aérienne de plusieurs mètres à certains endroits sur la propriété voisine. A la demande légitime du propriétaire riverain, il est nécessaire de ramener à l’aplomb du périmètre la végétation de la parcelle. Au vu des dimensions et surtout de la forte inclinaison de certains des arbres la coupe est la seule solution envisageable sur cette lisière Sud.
• un léger passage en coupe sur cette parcelle est son capital en bois extrêmement élevé. Comme évoqué, les hêtres qui constituent le peuplement sur cette parcelle sont de vieux et gros bois.

Le bilan de mi-période d’aménagement de la forêt communale oriente cette parcelle vers une régénération très progressive avec maintien continu d’un couvert de gros bois épars (si le changement climatique le permet).

Or, pour atteindre cette régénération progressive et continue, le capital en bois devrait être environ 2 fois moindre que ce qu’il est actuellement. L’idée est d’atteindre ce capital en plusieurs passages en coupe très légers et discrets en plusieurs fois à intervalle de 6 à 8 ans.

Ce premier passage prévu aura pour but de récolter uniquement les gros charmes qui concurrencent les semenciers de hêtres encore sains.